Auteur/autrice : paul.sappei

  • Saint-Jeannet vu au travers les siècles avec la Radiesthésie

    Saint-Jeannet vu au travers les siècles avec la Radiesthésie

    Du 8 eme siècle avant nôtre ère jusqu’aux Romains

    Sur la définition du mot radiesthésie, le dictionnaire parle au conditionnel. En effet, nous n’avons aucun moyen pour mesurer les ondes venues du sol.

    La radiesthésie est une sensibilité plus ou moins forte suivant les individus. Pour exemple, les sourciers : Un très bon sourcier viendra chez vous les mains dans les poches et vous dira : vous avez à cet endroit à 150 m de profondeur, une source qui débite 30 m3 par jour. Un autre verra en couleur les différentes couches de terre jusqu’à la source, certains sentent un malaise chaque fois qu’ils passent sur une source. La majorité utilisent les baguettes métalliques pour leurs recherches. Il faut savoir aussi que les recherches peuvent se faire sur plan au moyen du pendule même si cette recherche se situe à l’autre bout du monde.

    Les pièges sont nombreux pour le radiesthésiste de faible sensibilité s’il n’a pas accumulé de l’expérience, même avec quelques années de pratique, on est toujours étonné de pouvoir trouver tant de choses.

    J’ai débuté mes recherches il y a seulement huit ans, suite à la lecture du livre de MALAUSSENE qui a écrit avoir trouvé des vestiges Romains. A ma grande surprise, j’ai pu tracer toutes les constructions de cette époque. Ce qui m’a permis de continuer ,c’est la lecture du livre de Georges PRAT « l’architecture invisible » où l’on apprend que tous les édifices religieux depuis l’antiquité sont construits sur un croisement d’onde tellurique avec une source. De plus et le plus mystérieux, ces édifices sont reliés entre eux par un lien que l’auteur a dénommé lien sacré qui se détecte de la même façon qu’une source.

    Ma dernière découverte est due au hasard qui m’a conduit au lieu dit les Gardioles à la limite avec Bezaudun où se trouve une source. Avec le pendule, j’ai pu tracer un temple bâti en pierres et quatorze bâtiments en bois qui dateraient du huitième siècle avant nôtre ère.

    En dessous le château de la Gaude un temple en pierres entouré de neuf bâtiments de bois de dimensions identiques dont les habitants étaient cultivateurs.

    Et pour terminer cette période, Nôtre Dame avec aussi son temple et sept habitations en bois.

    Ensuite j’ai choisi de rechercher la période des 5ème et 4ème siècle avant J.C.
    De Nôtre Dame au camp ricard des habitations en pierres et en bois

    A Château Bresson, il y avait au 5ème siècle sept habitations de bois et un temple en pierres. Mais on trouve quelques dizaines d’année plus tard 11 habitations de bois et un bâtiment en pierre qui pouvait être un lieu commun.


    Un peu plus bas cinq habitations en bois et une écurie.

    A la Fontonne, il y avait cinq habitations et trois à la Cabergue, la croix St. Joseph en comptait cinq.
    Par contre Font Major qui a une source abondante n’avait pas été choisi par les habitants de l’époque.

    Au Collet de moure j’ai tracé dix habitations et trois écuries, toutes ces constructions étaient en bois

    Les Sausses comptaient onze habitations en bois

    A l’anguille on trouve une habitation en pierres et cinq en bois.
    Au haut du Brusquet, donc au pied de notre village actuel, quatre habitations non groupées.
    Au plan six habitations également en bois et un temple en pierres relié avec celui de château Bresson par un lien sacré


    La suite se situe à une dizaine d’années avant J.C. Les Romains avaient déjà conquis la gaule. Alors qui étaient les habitants de cette époque ? Les survivants de la conquête romaine ou d’autres envahisseurs ?

    Voici donc le déroulement de ma découverte. Je dis découverte car je n’ai pas cherché cette époque. Le hasard a fait qu’en associant deux informations radiesthésistes concernant mon domicile, j’ai pensé qu’il devait y avoir quelque chose. J’ai donc pris mes baguettes et découvert, sous mon séjour une construction ancienne. C’était un Temple qui date d’une dizaine d’années avant J.C.

    J’ai bien entendu trouvé le croisement d’une source et d’une d’onde tellurique, ainsi qu’une cheminée cosmo-tellurique comme dans toutes nos églises anciennes, et bien entendu le lien sacré qui m’a conduit vers le château de la Gaude.

    Au Château de la Gaude j’ai donc trouvé un temple de forme carré accompagné de deux bâtiments, une habitation et curieusement une fonderie? Y avait-il une mine de fer dans les environs ? ou mon interprétation des signes est fausse ?

    Un autre «lien sacré» m’a dirigé au pied du Baou de la Gaude où se trouve également un Temple avec un bâtiment agricole et une habitation.
    Puis au dessus du parking, également un Temple et une seule habitation. Enfin au quartier Notre Dame un Temple accompagné de cinq habitations.

    Tous les Temples sont orientés vers celui qui les a parrainé et sont liés avec lui mais aussi avec d’autres par le «lien sacré».
    Plusieurs habitations avaient leur propre temple et les groupements de bâtiments ne dépassent pas les neuf unités tel qu’au bas de Font Major

    Et au bas des Sausses, avec le temple, huit habitations et un atelier de charron.

    A Sainte Pétronille le Temple est contigu à la chapelle actuelle. Sur le plan, la partie grisée est ce que j’ai tracé sur plan avec le pendule, la partie claire est ce que j’ai détecté sur place avec les baguettes.

    Au total, j’ai trouvé 14 Temples et quelques habitations autour d’eux, mais aucune habitation seule ou groupées sans son temple.
    Il semblerait que les occupants de cette époque ne soient restés que peu de temps ou que les Romains ont tout détruit à leur arrivée. Pour la période suivante je n’ai pas trouvé de trace de leurs habitations et je n’ai trouvé qu’un seul Temple Romain.

    Voici le plan des liens sacrés qui relient les temples


    Les Romains

    J’ai débuté ma recherche à Sant Pèire. Là j’ai découvert que la chapelle avait été bâtie sur un poste de garde Romain et que le chemin crée par eux passait en dessous.
    J’ai donc emprunté ce chemin en direction de la source du Touroun, muni de mes baguettes qui m’ont conduit en empruntant des passages romains, jusqu’au cimetière sans que je puisse dévier de la route actuelle. Puis au delà jusqu’au Castelet.
    Ensuite , j’ai tracé sur plan toutes les constructions trouvées soit sur le terrain avec les baguettes, soit sur plan avec le pendule. Presque tous les bâtiments sont situés en bordure du chemin. Il en est de même sur un autre axe, les Sausses le Peyron en passant par la Cabergue où une partie du chemin a encore le dallage romain.

    Ce qui est encore un mystère c’est que j’ai pu déterminer l’usage de chaque bâtiment, a commencer par les militaires. Au château de la Gaude Il y avait une tour et plusieurs logements de troupes, un poste de garde à l’arrivée en bordure du chemin.

    Ces bâtiments avaient été construits vers les années 40, mais les pemiers militaires Romains se sont installés à la Tourraque, en bordure du vallon, vers les années 20, dans 12 baraquements de bois.

    Idem au sommet du Brusquet. Puis la même chose au vallon Est. Le plus important groupe de bâtiments est situé aux Sausses et comporte avec une tour pas moins de six logements de militaires, lesquels sont accompagnés de plusieurs habitations et bâtiments agricoles et de deux pressoirs à olives.

    Puis a Font Major un établissement de bains entouré d’une auberge, d’un charron, et d’un maréchal ferrant.

    La Cabergue formait un petit hameau de 11 habitations avec un pressoir à raisins

    A la Tourraque, le chemin avait encore le dallage romain. Parmi les habitations et les locaux agricoles, il y avait un tisserand et un forgeron, ainsi qu’un logement de militaires

    A la billoire un groupe de 12 habitations

    ainsi qu’au Touroun avec 15 habitations

    Vers les Camps, une curiosité, il y aurait eu au troisième siècle, comme un lotissement avec un immeuble collectif a un étage, un local commercial en bordure du chemin.

    De la Ferrage en remontant jusqu’à Notre Dame, de nombreuses maisons avaient été bâties Même le bord de la cagne n’avait pas été oublié. Par contre l’emplacement de nôtre agglomération actuelle n’avait pas attiré les romains. Malgré une étendue importante d’habitations et de bâtiments militaires, ma sensibilité de radiesthésiste n’a rien pu déceler d’important. Les seuls vestiges
    apparents sont un tas de pierres dans le virage du chemin romain de la Tourraque et le pressoir aux Sausses, mais que reste t-il des matériaux romain ?

    Et que reste t-il de la première chapelle chrétienne dont MALAUSENE parle dans son livre ? Rien non plus. Mes recherches radiesthésiques m’ont permis de trouver son emplacement. Elle aurait été bâtie sur l’emplacement du premier temple vers le
    6eme siècle, situation que l’on retrouve un peu partout afin d’utiliser le bénéfice du croisement de source et d’onde tellurique comme tous les édifices religieux depuis l’antiquité.

    Comme pour les temples, toutes les chapelles construites par la suite, sont reliées par un lien sacré , ce qui m’a permis de découvrir celles que la mémoire collective a oublié.
    Au total neuf chapelles n’existent plus dont trois oubliées

    Ce que l’on ne voit pas sur ce plan c’est le lien entre la première chapelle et le monastère des îles de Lérins qui est à l’initiative des premières églises de la région qui sont également liées par un lien sacré.


    Cette présentation n’est pas très rigoureuse pour la bonne raison que les plans sont pour ainsi dire mes brouillons. Compte tenu de mon âge, et ma vue de plus en plus faible, je n’ai pas la possibilité de les améliorer. Les dates que j’ai noté ne peuvent être qu’approximatives, de plus aux .endroits où les constructions successives se chevauchent, il y a certainement quelques confusions. Mais le but de ce document est de faire connaître aux Saint-Jeannois l’évolution de leur village au cours des siècles, en sachant que ceux qui ont habité ces maisons ont beaucoup souffert de par les nombreuses invasions suivies de massacres et de destructions.
    Ce document ne serait pas autant fourni sans l’aide de Denis qui m’a permis avec ses connaissances, de trouver tous les croisements d’ondes sous les édifices religieux , et ainsi conforter la réalité de mes recherches. Mais également la sensibilité de Guylène
    qui a resenti dans mon séjour « comme une voûte de protection » en réveillant ma curiosité et ainsi en trouver la cause : un temple.

    Merci à tous les deux.